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La bataille de Trez Rouz du 18 juin 1694

La plage de Trez Rouz disposait de batteries de canon à ses extrémités Nord – Poul Du et Sud – Ste Barbe, d'un fossé pour cacher et protéger des troupes de gardes-côtes mal équipées.

Le débarquement anglais se passe mal de sorte que les grenadiers britanniques tentent de se réfusier derrière le rocher pour éviter le feu français. Cela ne suffira pas, les gardes-côtes de la milice déboulent en trombe sur la plage dans l'axe de la photographie et achèvent les Anglais à bout de force.

Les vestiges de la tranchée de protection de la milice côtière française qui s'y cachait. La mer grignote la terre sablonneuse. En 1694, la côte était bien plus avancée.

En hauteur, vestige de la tranchée Nord.

La France catholique est en guerre permanente avec la coalition anglo-hollandaise protestante. Les côtes françaises sont sous surveillance. L'ingénieur Vauban a pour tâche de fortifier toute la côte et d'en assurer la défense.

Depuis le début de l'année 1694, des espions agissant à la cour d'Angleterre transmettent l'imminence d'un débarquement anglais à Brest. Guillaume III, roi d'Angleterre, est à l'origine du projet de débarquement.

1er mai 1694 :
Louis XIV écrit à Vauban : « Je m’en remets à vous de placer des troupes où vous jugerez à propos, soit pour empêcher la descente, soit que les ennemis fassent le siège de la place de Brest. L’emploi que je vous donne est un des plus considérables par rapport au bien de mon service et de mon royaume ».
Vauban est nommé Commandant suprême de toutes les forces de terre et mer en Province de Bretagne.

23 mai 1694 :
Vauban arrive en toute hâte à Brest et dispose de la garnison soit 1300 hommes et 282 canons de 8 compagnies de gardes de la marine. Les renforts de dernière minute sont constitués d'un régiment de Dragons, d'un régiment de Cavalerie du Plessix de Châteaulin, de six bataillons de Fantassins. L'arrière-ban de Cornouailles est mobilisé. Unité de noblesse qui s'équipe par ses propres moyens. La place forte de Brest est prête à recevoir l'Anglais et le Batave.

C'est toute la côte brestoise qui est équipée de canons : "Vauban augmente le nombre et la force des batteries du goulet; 58 pièces et 500 canonniers sont établis dans les forts du Léon et du Mingant (Mengant Ndlr), sous les ordres du chef d'escadron d'Infreville; il ordonne aux habitants des paroisses environnant la rade de couvrir tous les points favorables à une descente; 80 pièces de gros calibre et 18 mortiers sont disséminés, face à la mer, sur le front de la ville et du château. Par crainte d'un bombardement, tous les vaisseaux sont mis à l'abri dans le fond du port." Ollivier Lodel.

1er Juin 1694 :
La flotte bleue (une des divisions de la flotte britannique) anglo-hollandaise quitte Portsmouth et traverse la Manche en deux semaines. Cette division est composée de 36 vaisseaux à canons, 12 galiotes à bombes, 40 bateaux de troupes pour 10000 soldats. Le commandement maritime est assuré par John Berkeley (3e baron Berkeley de Stratton) âgé de 34 ans. La troupe embarquée dont le régiment de Erle qui deviendra le 19ème régiment de ligne, est commandée par le lieutenant-général Thomas Talmash (Tolmache) 43 ans. Cet officier parlementaire couvert de faits de guerre est l'instigateur de cette expédition éventée.

15 juin 1694 :
Certaines sources parlent de la présence de 950 fantassins de la milice bourgeoise de Brest qui en temps de paix fait office de police militaire et en temps de guerre de supplétifs à l'armée régulière. "La milice bourgeoise de Brest montrait avec quelque fierté des titres remontant à Henri II, permettant aux soldats et gens de guerre de « tirer papegault » (tire sur cible en bois sur perche en forme d'oiseau. Ndlr) pour s'exercer au maniement des armes, contribuer à la défense de la ville et « obvier aux grandes surprises qui nous peuvent survenir ». Ces titres avaient été confirmés par Charles IX et Henri IV." Ollivier Lodel. La milice bourgeoise est affectée à la Tour Vauban inachevée et alentours le 15 juin.

17 juin 1694 :
La flotte est regroupée à l'entrée du Goulet de Brest en position offensive. Immédiatement, dès le soir, le Contre-Amiral Lord Peregrine Osborne Marquis de Carmarthen, 35 ans, fait une reconnaissance côtière avec un petit détachement et à la nuit tombée il décline son rapport de façon défavorable à ses supérieurs Berkeley et Talmash en précisant que l'Anse de Camaret est défendue bien au delà de ce qui était connu des Anglais dont la tour Vauban inachevée (il manque les parapets à créneaux défensifs au sommet de la tour) qui est néanmoins parfaitement armée. Les commandants de la flotte et de la troupe maintiennent le projet d'attaque de Camaret-sur-Mer pour enfin avoir une tête de pont sur la terre française et faire le siège de Brest.

18 juin 1694 :
Belle journée mais matin brumeux. Camaret-sur-Mer attend l'assaut et voit venir 8 navires s'avancer vers 10 heures. 6 navires ont pour mission de canonner la tour et le port de Camaret. 2 autres se détachent et prennent la direction de la plage du fond de l'anse pour encadrer le débarquement des premiers 1200 hommes embarqués sur des embarcations à fond plat et barques sous le commandement personnel de Talmash. Cette grève paraît non gardée. Des chemins quittent celle-ci sans qu'il n'y ait de falaise. La pointe de Roscanvel, face à Brest, est accessible par une troupe à pied en peu de temps, voilà ce que croit l'état major anglais.
La réalité est toute autre.
Cette plage est gardée par une troupe de miliciens cachée dans une tranchée qui court dans les talus. Des canons dissimulés à l'arrière, en hauteur, sont prêts à faire feu. Les forces françaises sont au nombre de 300 miliciens.

Depuis l'ordonnance de 1681, tout homme valide de 18 à 60 ans est susceptible, par tirage au sort, d'être incorporé à la milice garde-côte commandée par un capitaine-commandant local, en l’occurrence Tanguy Le Gentil de Quélern, capitaine-commandant de Crozon, dont la demeure à proximité constitue le quartier général français. La famille Gentil de Quélern, jusqu'à son extinction naturelle, aura toujours suscité un respect sans faille et grâce à cette sympathie, des volontaires viendront grossir les rangs des milices. Une armée auxiliaire qui compense son inexpérience par sa volonté de bien faire.

Les 6 navires d'attaque bombardent Camaret pour peu d'utilité durant deux heures infernales. La tour Vauban quant à elle est efficace, les boulets atteignent les vaisseaux immobiles, empêtrés. L'un d'eux, hollandais, le « Wesep » vaisseau de 34 canons s'échoue sur la plage du Corréjou de Camaret. A son bord, quarante morts et soixante quatre rescapés faits prisonniers. Les boulets français abîment les navires ennemis dont l'un parvient tout de même à tirer un boulet hollandais historique, celui qui coupa net le clocher de la chapelle Rocamadour qui, en souvenir, ne sera jamais réparé. A bord des 8 navires, il y aura 400 morts et un nombre de blessés inconnus.

Côté débarquement, sur le fond de l'anse, la situation empire. Les soldats Anglais qui parviennent à poser pied à terre, sont pour la plupart tués ou blessés par les canonnades des batteries cachées. Le rythme du débarquement ralenti. Les chaloupes à l'arrière voient la défaite se dessiner. Leur chef, le lieutenant-général Talmash est gravement touché.

Un groupe de débarqués tente de s'approcher d'un gros rocher au Sud de la plage pour s'y retrancher. Cette fois ils sont fusillés par la milice garde-côte prête à surgir. Deux capitaines des compagnies franche de la marine, Benoise et de La Cousse avec cent hommes, déferlent vers le rocher. Le sang coule abondamment, le sable et la mer rougissent. Le rocher sera désormais nommé « la Mort Anglaise ».

Dès lors, à marée descendante, le rembarquement devient une évidence mais aussi une difficulté insurmontable pour beaucoup d'Anglais. Rejoindre une barque échouée sur le sable, la pousser vers la mer, monter à bord et ramer sous la mitraille est d'un grand péril. La milice sort complètement de sa tranchée et se déverse sur la plage. L'heure du chaos a sonné. Talmash est récupéré in-extremis, quelques barques repartent sous le feu... Des centaines de soldats meurent.

La fuite de l'avant-garde de la flotte est une sinécure. Ce sont des navires à voiles lourds qui ne reculent pas, il faut manœuvrer sous le feu de la tour Vauban dans une anse étriquée.

Dès le soir même, toute la flotte anglo-hollandaise lève l'ancre et passe à Ouessant où l'un des navires se drosse sur les récifs. Le lieutenant-général Talmash meurt les jours qui suivent. L'amiral Berkeley remonte la Manche avec son armada de fort méchante humeur de sorte qu'au large du Havre et de Dieppe, il ordonne des tirs aux canons à titre de représailles... Cet amiral reviendra sur toutes les côtes françaises dans des missions de harcèlement sans jamais connaître le succès. Il meurt d'une pleurésie en 1697.

Côté français, on dénombre 46 morts... Officiellement. Les victimes de la population civile bien que peu dense à l'époque ne semblent pas avoir été comptées. Parmi les victimes que l'histoire retient : Alain Le Gentil de Rosmorduc, neveu du capitaine-commandant de Crozon, commandant deux milices garde-côtes de Logonna blessé mortellement. L'ingénieur Traverse, second de Vauban fait partie des 40 blessés recensés. La chapelle de Rocamadour a perdu la pointe de son clocher par un boulet huguenot, fort heureusement, la Vierge s'en étant émue, renvoya le projectile vers un navire ennemi qui coula dans l'anse de Camaret.

Côté Anglais on parle de 800 morts sur la plage et de 496 prisonniers. 1200 morts estimés au total. L'administration locale est dépassée par l'ampleur des événements, où enterrer tant de victimes protestantes ? Les cimetières catholiques sont exclus et la place y manque ainsi que les charrettes de transport. La décision est prise rapidement d'enterrer les cadavres dans des fosses dans un champ qui jouxte la plage que l'on va appeler désormais Trez Rouz – Sable rouge. Des vitraux de l'église Saint Rémy racontent la bataille de Trez Rouz. Les lieux sont aussi nommés "Maro ar Saozon" – "La Mort Anglaise".

Samedi 17 novembre 1934, 3 officiers du 19ème d'infanterie Anglais sont reçus à Camaret-sur-Mer par l'amicale du 19ème d'infanterie brestois pour commémorer la bataille de Trez Rouz du 18 juin 1694. Un programme chargé pour le Capitaine Brockhurst et ses deux adjoints.
11 heures : dépôt d'une gerbe au cimetière de Camaret sur le monument aux morts. Ensuite visite de la tour Vauban et levée du drapeau français et anglais, suivi d'un Te Deum à la chapelle de Rocamadour. Vin d'honneur et repas à l'hôtel Moderne.

14h30 départ pour la plage de Trez Rouz où Français et Anglais font flotter des gerbes de fleurs pendant que le poète Saint Pol Roux lit une de ses créations. Les écoliers de Roscanvel disséminent des fleurs eux-aussi sur le sable rouge du souvenir et plantent des branchages pour symboliser chaque soldat britannique tombé en ce jour de défaite.

Trez-rouz = Sable rouge. Rouge sang ou rouge tunique des anglais ?

Médaille

Médaille 41 mm bronze Mauger. Défaite des Anglais et des Hollandais près de Brest. Demande de Louis XIV.
Avers : LUDOVICUS MAGNUS REX CHRISTIANISSIMUS. DOLLIN. F. Légende : Louis le Grand, roi très chrétien. Portrait de Louis XIV. Buste âgé du Roi à droite, avec grande perruque. Dollin, Jean (... - Paris 1725), Médailleur créateur de l'avers.
Revers : Pallas appuyée sur son égide près d'un trophée naval. En fond, la mer couverte de vaisseaux. Légende: CUSTOS ORAE AREMORICAE (devenue la devise de Camaret Ndlr). Exergue: BATAV. ET ANGL. AD LITTUS AREMORICUM CAESIS. M.DC.XCIV. Légende : Côtes de Bretagne défendue par la prudence et par la valeur / Gardienne (Camaret Ndlr) du littoral armoricain. Exergue  : Les Hollandais et les Anglais battus sur les côtes de Bretagne, 1694. Roëttiers, Joseph (Anvers, 1635 - Paris, 1703), Médailleur créateur du revers.

La médaille frappée à plusieurs exemplaires est sur les marchés des collectionneurs. Il existe des répliques plus tardives, certaines sont neuves.



La défense côtière avant 1939

Goulet de Brest

Postes de projecteur du Goulet Roscanvel

Cam 59 Camaret

Lunette à micromètre G de côte

Télémètre Audouard

Les postes de télémétrie Audouard 1880 Rosvanvel : Kerviniou - Capucins Sud réemployé - Capucins Sud - Capucins - Capucins Nord - Stiff - Espagnols Sud - Espagnols

Poste d'observation 1920 de Cornouaille Roscanvel

Bataille de Trez Rouz Camaret

Milice garde-côte

Batteries : Basse de Cornouaille Roscanvel - Batterie de Beaufort Roscanvel - Vieille Batterie Roscanvel - Haute de Cornouaille Roscanvel - Poul Dû Crozon - Mort Anglaise Camaret - Capucins Roscanvel - Kerbonn Camaret + projecteur Camaret - Kerviniou Roscanvel - Pen-Hir Camaret - Tremet Roscanvel - Ty-Du Morgat - Portzic Crozon - Stiff Roscanvel - Pourjoint Roscanvel - Haute Pointe des Espagnols Roscanvel - Petit Gouin Camaret - Sud des Capucins Roscanvel - Batteries hautes des Capucins Roscanvel - Batterie de rupture ou bombardement - Batteries haute et basse du Kador Morgat - Rouvalour Crozon - Batteries Est de Roscanvel Roscanvel - Batterie du Run / Pont-Scorff Roscanvel - Batterie de l'île de l'Aber Crozon - Batterie extérieure de la Tour Vauban Camaret - Batterie de Dinan Crozon

Cabines téléphoniques de batterie

Camp Sanitaire des Capucins Roscanvel

Casernement bas de la Pointe des Espagnols Roscanvel

Casernement haut de la Pointe des Espagnols Roscanvel

Abri groupe électrogène Roscanvel

Fortifications de la Pointe des Espagnols Roscanvel

Casernement de Kerlaër Roscanvel

Casernement de Lagatjar Camaret

Baraquement Adrian

Carrière

Ile Trébéron et île aux Morts

Île Longue avant 1939

Camp d'internés de l'Île Longue

Circulaire du 31 juillet 1846

Corps de Garde 1846 / Fort : Aber Crozon - Camaret Camaret - Kador Morgat - Postolonnec Crozon - Roscanvel Roscanvel - Rulianec Morgat

Loi de déclassement des corps de garde 1846

Loi du 17 juillet 1874 - système Séré de Rivières

Loi du 3 juillet 1877 - réquisitions de l'armée

Réduit de Kerbonn Camaret

Tours modèle 1811

Borne

Chemins de service Roscanvel

Créneau à lampe

Créneau de tir

Réduit de Quélern Roscanvel

Lignes de Quélern Roscanvel

Caserne Sourdis & cale Roscanvel

Les forts : Fraternité Roscanvel - Landaoudec Crozon - Lanvéoc Lanvéoc - Toulinguet Camaret - Crozon Crozon

Caponnière

Fort Robert Roscanvel

Ilot du Diable Roscanvel

Lignes de Quélern Ouest Roscanvel

Mât à pavillon

Tirs à la mer pavillon rouge

Niche pareclats

Pointe des Espagnols - Ligue Roscanvel

Postes de Douane

Poste d'inflammation des torpilles Roscanvel

Poudrière de Quelern Roscanvel

Sémaphore

Station TSF Roscanvel

Repère d'Entrée de Port R.E.P. Roscanvel

Canon de 47mm TR Mle 1885-85

Canon de 65mm TR Mle 1888-91

Canon de 75mm Mle 1908

Canon de 95mm Lahitolle Mle 1888

Canon de 100mm TR

Canon de 32 cm Mle 1870-84

Canons de siège et place

Histoire et évolution des calibres des canons

Four à boulets

Abri du champ de tir de l'Anse de Dinan

Les pierres de guerre

Les boulets

La poudre B

Tir à ricochets

Munition calibre 12.7mm SF

L'arrivée de la téléphonie dans les postes d'observation

Les Ancres de Roscanvel Roscanvel

Flotte Tardieu

Corvette Chevrette

Garde-pêche

Motte féodale de Rozan Crozon

Château-fort de Castel bihan Poulmic Lanvéoc

La ligne d'artillerie terrestre de 1914

Les piliers des terrains militaires

Sous-marin Nautilus de Robert Fulton Camaret

1404 la chute de l'Anglais à Lam Saoz Camaret

La BAN de Lanvéoc-Poulmic Lanvéoc

La défense antiaérienne avant 1939

Position de DCA en presqu'île avant 1939

Batterie de DCA de Kerguiridic Crozon

Batterie de 100mm Pointe des Espagnols Roscanvel

Projecteur et écoute de Pen ar Vir Lanvéoc

Projecteur et écoute du Grand Gouin Camaret

Abri de projecteur de la Pointe des Espagnols Roscanvel

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Autres positions françaises de projecteurs

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