"D'or vau lion morné de sable, hors de l'écu trois macles d'or sur un champ de gueules, une au-dessus, et une de chaque côté"
Eglise Saint Pierre et retable
Chapelle Saint Philibert - St Drigent
L'ancienne forge de Tal ar Groas
Rue Louis-René de Caradeuc de La Chalotais
Ramassage industriel des galets
Le centre des impôts de Crozon
Ecoles
Ecole Jeanne d'Arc - Ecole Sainte Anne - Ecole de Saint Fiacre - Ecole Jean Jaurès - Ecole de Tal ar Groas - CES Alain - Ecole Saint Hernot
Le centre du bout du monde !
Y être c'est en être.
48° 14" 48.41' N
4° 29" 23.72' O
La place de l'église de Crozon a toujours été le cœur de
la ville et l'une des explications réside peut-être dans le fait que trois
puits furent creusés sur cette place pour alimenter le bourg et les alentours.
Pas de fontaines mais bien des puits dans lesquels il fallait plonger
le seau. La nappe d'eau est à environ 6 mètres de profondeur. Puis vint
le temps des pompes
à bras avant qu'en 1957 seulement, l'eau de la ville commence à entrer
dans les maisons. L'eau douce en Presqu'île de Crozon a longtemps été
un problème récurrent pour des questions sanitaires.
Ce mur cintré commémore (depuis 2009) le dernier puits en usage. Là où
le tambour de ville faisait lecture des avis officiels royaux ou autres
pour tenir informée une population qui ne savait pas lire et dont la seule
source d'informations fiables était ce crieur ! Cela permettait de râler
immédiatement en haut débit !
Avant de devenir Crozon, la ville s'appela Crauzon, et
bien avant, le nom de Crauthon lui fut attribué.
Crozon a connu une présence humaine préhistorique, les mégalithes en attestent.
L'occupation romaine n'a laissé que très peu de trace de villaes cependant
Crozon semble avoir été un carrefour entre les voies romaines de communication
de la presqu'île de Crozon.
Les Mérovingiens donnent le nom de Pou-Caër à cette presqu'île tant à
l'Ouest que l'expression bout du monde semble lui aller à ravir.
La féodalité s'installe quand un château fort est construit à Crozon qui
s'avère être une possession du Comte de Crozon. La presqu'île est donc
un comté qui par alliance se trouve vassale de la famille de Cornouaille
puis de Rohan. Durant des siècles les Comtes de Crozon perçoivent les
impôts entre autres avantages financiers et ont un droit de justice.
Le comté est directement confronté aux patrimoines et prérogatives de
l'église en plein essor économique grâce aux moines de Landévennec et
dont l'influence spirituelle permet aussi l'aboutissement d'affaires terrestres.
Avec le temps, la famille de Crozon perd de son influence et les biens
passent sous l'égide de la famille de Rohan qui n'hésite pas à s'en débarrasser
envers la famille de Poulmic de Lanvéoc. La famille de Poulmic est une
baronnie détentrice d'un château de défense sommaire qui est sous l'autorité
de la famille de Crozon. Les seigneurs de Poulmic semblent au contraire
développer leur rayonnement jusqu'à l'émancipation complète.
Claude de Goulaine Baronne de Poulmic épouse le seigneur Jan du Han conseiller
au Parlement de Bretagne en 1634. En 1647, ce seigneur achète les titres
et les terres des Crozon et Rohan jusqu'aux terres de Rosmadec et du Porzay.
Il porte alors les titres de Comte de Crozon, seigneur de Poulmic. Une
famille qui ira de prospérité en prospérité d'autant que l'Eglise s'enlise
dans des querelles de gestion et perd de sa splendeur pour devenir dépendante
des largesses de la noblesse.
Les de Poulmic disparaissent à la révolution française quand le dernier
descendant est guillotiné.
Sous ces deux étendards majeurs de la Presqu'île de Crozon une multitude
de familles seigneuriales, mais de rang inférieur, ont verrouillé la société
crozonnaise. Après la révolution, des manoirs sont détruits et les matériaux
reconvertis en chaumières. Quelques manoirs échappent à la destruction
et deviennent des fermes pour des propriétaires terriens.
Progressivement, la noblesse perd à son tour de sa superbe et laisse place
aux marchands, aux hommes d'affaires qui se construisent leur maison familiale
au bourg. Maisons trapues de pierres avec une petite porte voûtée signe
extérieur de richesse. Toute l'administration est là présente, le tribunal,
l'hôpital... Au bourg, on parle français parce que l'administration royale
ne reconnaît pas l'usage du breton et qu'il est de bon ton pour la classe
aisée de se distinguer d'une population bretonnante inculte. La bourgeoisie
croît et contrôle la terre et la mer jusqu'aux limites de Camaret à l'Ouest
et en intégrant Lanvéoc à l'Est.
Au 19ème et 20ème siècle le développement de la pêche attire une nouvelle
génération d'hommes d'affaires extérieurs à la presqu'île de Crozon qui
investissent dans des conserveries. Les premiers touristes venant de Brest
et de Douarnenez découvrent la presqu'île comme un nouveau monde à l'écart
de tout. Les industriels de France qui viennent en villégiature sont amusés
par le côté typique des habitants...
Les conserveries ont fait faillite, de nouvelles générations de touristes
séjournent au paradis de la nature.
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type Léopard BE
Le guano
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Pêche.
Le port
du Fret.
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