Petite garenne.
Une garenne est un terrain en friche non cultivable tant
le sol est pauvre. Herbes folles, landes et taillis sont les seuls végétaux
qui s'y adaptent. Le Lapin de garenne ou Lapin commun – Oryctolagus cuniculus
– y tient résidence durant des siècles jusqu'à ce que la myxomatose décime
sa population. Le grand remplacement par le lapin de Floride n'arrange
rien... Le terme de garenne « surgit » (latin médiéval warenna) dès le
moyen-âge quand le droit seigneurial de garenne est acté. Ce privilège
autorise chaque seigneur à se réserver des terres dédiées (garennes ouvertes)
à la chasse selon son bon plaisir. Chaque parcelle prend un nom explicite
qui interdit la chasse ou le moindre prélèvement sans l'accord du possédant
noble. Tout dépend alors de la nature du seigneur et maître qui fait usage
de son droit de ban de garenne octroyant un droit de chasse au collet
ou au filet aux paysans sous réserve d'un impôt. Avec le temps, la chasse
du lapin par la noblesse étant déconsidérée, voire méprisée par rapport
aux trophées de chasse des grands gibiers et afin de contourner l'imposition
qui en cas de non paiement mène à la potence, les paysans gèrent des garennes
closes pour élever des lapins le plus discrètement possible, élevages
que les Romains et les Francs pratiquaient il y a fort longtemps. L'aveuglement
seigneurial à refuser d'abandonner les lapins à la consommation des serfs
et des villageois, a forgé un ressentiment profond qui prend fin le 4
août 1789 à l'Assemblée nationale constituante qui abolit le droit de
garenne. Les lapins domestiques se retrouvent de plus en plus fréquemment
dans les clapiers des fermes. Les garennes closes disparaissent, les noms
des parcelles concernées restent. Les garennes échoient à des propriétaires
terriens qui n'en font aucun usage à part des ventes immobilières juteuses
dès que l'urbanisme s'étend aux campagnes. Ainsi, avec l'extension des
constructions, les toponymes de « Garenne » et « Goarem » (breton) fournissent
des noms de rue sur d'anciennes garennes. Les terres dépréciées sont devenues
des quartiers recherchés parfois. Après la période royaliste, les premières
républiques régissent des cadastres qui avant de faire apparaître des
numéros de parcelle, utilisent des noms descriptifs en breton. Les parcelles
« Goarem... » sont nombreuses et il se produit quelquefois qu'un même
nom soit attribué à des terres distinctes d'où la nécessité de chiffrer.
Malgré le chiffrage, les Presqu'îliens ne sachant ni lire, ni écrire,
continuent à citer le nom des parcelles en breton ce qui explique la survivance
du mot garenne ou goarem dans les attributions de nom de rue.
Le toponyme le plus célèbre en presqu'île de Crozon est peut-être «
Goarem an abat », un menhir d'Argol. En breton ancien « Gwarem an
abad », la garenne de l'abbé. Un abbé de Landévennec fut propriétaire
de la parcelle.
Autre exemple. « Goarem-an-Droff » : l'ancienne garenne de la famille
Le Droff a donné le nom du hameau de Kerandroff lors de l'urbanisation
des terres.
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