L'Arc de Triomphe d'Argol ouvre sur le cimetière et son
église. Ce monument en arcades daterait de 1659 et fut restauré en 1906.
Le supposé roi Gradlon, au-dessus du cintre central, est une statue rapportée
dont l'origine est inconnue. Sa datation est du 15ème siècle. Derrière
cette statue, le blason des abbés Pierre et Jacques Tanguy qui eurent
la gestion de Landévennec et Crozon au 17ème siècle est donc un ajout.
Au faîte, la représentation des protecteurs d'Argol Saint Pierre et Saint
Clément dos à dos.
Les Bretons appelaient autrefois l'arc "Porch ar maro", la porte
de la mort car au delà, le cimetière et les affaires avec Dieu inquiétaient.
La porte monumentale est classée depuis le 12 novembre 1914.
L'occupation romaine s'est achevée par une dissolution
de l'armée sur place qui s'est intégrée à la population civile gauloise.
Les rites païens se sont mêlés aux croyances romaines qui elles-mêmes
ont été remises en cause par le tout nouveau rayonnement chrétien. Néanmoins
le christianisme n'est connu que d'une élite et ceci avec parcimonie.
Les légendes du roi Gradlon dont les ascendances seraient irlandaises
vont faciliter la transition entre le paganisme et la chrétienté.
Dans la mythologie bretonne, le roi Gradlon – Gralon – Grallon est l'image
même du seigneur guerrier, violent, conquérant qui applique sa propre
justice sinon par le sang, du moins par la violence. Ce monarque légendaire
d'Armorique (Finistère Sud approximativement) rencontre des ermites, dans
les bois et les grottes, qui sont l'expression du pacifisme, de la culture
et de la religiosité envers un dieu unique. Ainsi le monde de Gradlon
doit laisser place au rayonnement de ces moines faiseurs de miracles (selon
les récits et les contes) qui met un terme à la sorcellerie qui ne saurait
être la volonté de Dieu. Ces hommes souvent venus des Iles Britanniques,
fils de nobles familles, expliquent à la population qu'il n'est plus temps
de croire aux sources magiques, aux chênes protecteurs, et qu'un dieu
leur apporte le réconfort si ce n'est terrestre, une fois la mort venue,
le paradis céleste leur serait acquis. Ces conceptions nouvelles ne satisfont
pas complètement les gallos-romains. Ils conserveront une part de superstition
en y juxtaposant leur croyance en Dieu.
La légende de la ville d'Ys, luxueuse et débauchée, submergée par les
eaux démontées et dont en réchappe Gradlon grâce à Guénolé (fondateur
de l'abbaye de Landévennec), explique pourquoi le roi s'est converti au
catholicisme. Si un roi aussi puissant s'est laissé enchanter en quittant
la superficialité, le paysan et le pêcheur doivent suivre ce chemin de
grâce en abandonnant leurs tourments inavouables.
Certains textes religieux qualifient le roi de tyran. Dans ce cas, l'église
représente la victoire du bien divin irrésistible sur le mal absolu démoniaque
ou tyrannique. Dorénavant, cette mixité sociétale entre le clergé et la
noblesse convertie assoit les fondements de la société féodale dont les
privilèges dureront jusqu'à la révolution de 1789.
L'église bienveillante a entretenu le mythe de Gradlon afin de conforter
sa légitimité acceptée des rois... Saint Corentin, encore moine, avait
prêté asile au roi égaré lors d'une chasse, ce dernier en remerciement,
l'avait promu premier évêque de Cornouaille. L'évêque avait recommandé
à ce que le roi facilite l'installation de Guénolé à Landévennec en cédant
des terres pour permettre la survie de la communauté religieuse.
L'usage d'une statue d'un chevalier assimilée au roi Gradlon au-dessus
du cintre de l'Arc de Triomphe de l'enclos paroissial d'Argol symbolisant
la porte qui sépare l'enfer de la maison de Dieu, perpétue l'usage doctrinaire
de ce monarque légendaire. L'église d'Argol est une élévation décidée
par le monastère de Landévennec, lui-même permise par Gradlon. Que ce
fut la population qui vit en cette statuette le roi Gradlon ou l'autorité
religieuse qui en communiqua l'apparente évidence, l'idée étant plaisante,
elle fut promue au delà de toute espérance.
Dans les faits cette statue provient d'un calvaire ou d'une sépulture
d'on ne sait où. En Finistère, il existe encore aujourd'hui quelques guerriers
en kersanton similaires à celui-ci. Son identification n'est sans doute
plus possible, pas même la désignation du costume qu'il porte. Le chevalier
a perdu son bras droit qui pour être abîmé de la sorte devait porter une
lance, un étendard, un bouclier blasonné qui eut pu aider à sa connaissance.
La palais de Gradlon était à Quimper, son autre palais se situait en la
ville d'Ys – Is située dans l'actuelle baie de Douarnenez.
Mur de l'enclos paroissial.
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