Maison du conserveur Caradec.
Un propriétaire de biens à Crozon décide d'investir
dans une conserverie. Le marché de la sardine à l'huile semble lucratif
à la fin du 19ème siècle. L'administration accorde le droit de construire
une usine à gaz, une conserverie et une maison privée à Morgat.
Edouard Caradec devient alors un employeur majeur dans le port. Les pêcheurs
de sardines lui proposent directement leurs poissons qu'il rémunère faiblement
et les épouses travaillent à la conserverie.
Dans la nuit du 15 au 16 août 1879, l'usine flambe sans faire de victime
pour des dégâts estimés à 150000frs dont seulement 60000frs sont assurés.
L'homme d'affaires quitte la presqu'île quelques années plus tard en ayant
tout vendu ses biens immobiliers.
L'usine est reprise par un Monsieur Vacher qui cède l'affaire à Michel
Poriel en 1910 (riche conserveur de Douarnenez) qui se retrouve à la tête
de deux conserveries à Morgat, la seconde étant "l'usine du bas"
dite Poriel. "L'usine du haut" cuît les sardines, elles sont
séchées sur la place et mise en boîte dans "l'usine du bas".
Le terme "haut" provient du fait que l'usine est construite
sur la rue de la Montagne qui grimpe sévèrement et le terme "bas",
par opposition, vient de l'installation au niveau de la mer de la seconde
usine.
"L'usine du haut" est bombardée lors de la seconde guerre mondiale,
seule la maison du propriétaire subsiste. En bas l'usine est moins abîmée.
Ultime propriétaire des deux ruines, Monsieur Timothée Ansel entre 1955
et 1963. L'usine Caradec est rasée définitivement, par contre l'ancienne
usine Poriel du bas est reconfigurée en trois maisons à louer.
La maison haute centrale derrière l'arbre, faisait office de bureaux de la conserverie Poriel et d'appartement du gérant à l'étage.
Usine Poriel.
Bureaux et logement du gérant.
L'usine conserverie Poriel dite "usine du bas" par
les Morgatois pendant la période d'exploitation au début du 20ème siècle
est le seul vestige industriel de la période sardinière. Morgat avait
connu trois usines qui permirent aux femmes de trouver un emploi extérieur
à leur foyer. Ce fut prometteur, ce devint difficile tant les salaires
étaient bas.
La première usine semble avoir été celle de Robert Chancerelle en 1872.
Cette usine dont il reste les structures des ateliers passa de mains en
mains, se nomma un temps "Société Bretonne" puis fut rachetée par Michel
Poriel en 1918.
Les familles Chancerelle et Poriel sont de grosses familles Douarnenistes
qui fructifient leurs capitaux issus de la pêche dans une accumulation
d'entreprises. Les conserveries esseulées ferment boutique rapidement
(sous les effets de la concurrence) comme celle dite "usine du haut" d'Edouard
Caradec (devenue Poriel) ou pire encore la conserverie du quai à l'emplacement
de l'abri du marin ayant appartenu à Charles Plaçon quatre ans à peine,
dès 1897.
Michel Poriel avait tenté, en 1902, de s'installer au Conquet sur des
terrains aux enchères qui lui échappèrent, alors de se retrouver investisseur
à Morgat lui parut naturel d'autant qu'il en confia la propriété à sa
fille qui elle-même délégua la gestion à un contremaître qui habitait
au-dessus des bureaux dans l'unique bâti en hauteur de l'usine. La manutention
étant importante, les ateliers de cuisson, de sertissage, etc, devaient
être de plain-pied, ce qui explique ce bâti de petite hauteur et de grande
longueur...
L'usine basse connaît le même sort que l'usine haute, le bombardement
de Morgat entrainant la destruction partielle. Les lieux sont aujourd'hui
alloués à la restauration.
Pour mémoire. Avant que les usines ne fussent construites,
70 maisons de pêcheurs préparaient la sardine selon la technique de la
pile au sel cru pour presser les sardines et ainsi les conserver suffisamment
sans pour autant être en mesure de les exporter comme va pouvoir le permettre
la mise en boîte métallique des usines. Dans d'autre port, on utilisait
la saumure. Morgat était à part...
Les investisseurs ont balayé une tradition et une forme de libre entreprise
accessible aux familles de pêcheurs bien que tellement tributaire des
quantités de sardines pêchées journellement. Les deux styles de vie ont
apporté la précarité en dehors de quelques entrepreneurs qui ont trouvé
l'aisance tant que la sardine à l'huile était considérée comme un produit
de luxe. Avec la banalisation du produit, la baisse des prix, la délocalisation,
les conserveries ont fermé les unes après les autres.
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