L'ancienne école à plusieurs étages ressemblait à une immense barre d'immeuble qui se voyait de Morgat et de loin partout ailleurs.
Depuis l'obligation pour les communes d'avoir une école
laïque de proximité depuis la loi Guizot en 1833, Crozon a peiné à assumer
une école suffisamment grande pour recevoir les filles d'un côté, et les
garçons de l'autre. Cette fois, le projet d'un grand groupe scolaire sort
de terre sous l'impulsion de l'architecte Armand
Gassis en 1885. Une école primaire, un collège, un pensionnat on y
ajoute la mairie pour un temps et le logement des gendarmes. Tout est
d'une modernité exemplaire et aux normes de l'éducation nationale, nombre
de tables et chaises par classe, hauteur des plafonds et des fenêtres,
qualité du chauffage, espace des dortoirs...
L'école est ensuite appelée CEG, collège d'enseignement général. La modernité
de la fin du 19ème siècle ne se transpose pas aux attentes des années
1960. Le directeur, Mr Le Borgne, parvient à obtenir les rénovations du
chauffage par l'installation du chauffage central pour en finir avec les
poêles, et obtient aussi le réaménagement des cuisines mais l'absence
de sanitaires et de douches est déplorable. Les 70 élèves de l'internat
sont contraints d'utiliser les seaux hygiéniques. La toilette se fait
dans des bacs sommaires construits par l'armée allemande lors de l'occupation
de 1940-1944. Des baraquements germaniques en bois bitumés servent dans
la cour pour les primaires qui sous l'enseignement de Mr Simon, passaient
leur certificat d'étude.
Le directeur du CEG se démène pour un nouveau CEG, il en appelle à Mme
Ploux députée UNR, au préfet Eriau qui en visite surprise et néanmoins
en cortège officiel, constate la décrépitude des lieux hors normes. Le
dossier avance enfin, ce ne sera pas un nouveau CEG mais un CES, nouveau
mode d'éducation oblige.
Dans les années 1970, le bâtiment est démoli et remplacé par l'école Jean
Jaurès-Laennec d'aujourd'hui. Les élèves de 6ème à la 3ème, découvrent
leur nouveau CES - collège Alain - en 1966.
Résultats des épreuves du 17 juin 1939 du certificat
d'études primaires – la seconde guerre mondiale commence le 1er
septembre 1939 :
Ecole publique de garçons du bourg 19 présentés, 17 reçus.
Mathias Diraison, André Le Faou, Joseph Le Fouest, Jean Gendron (un livret
de 25 francs), Georges Kerdreux, Paul Kermel, François Lastennet, Hervé
Lescop, Georges Le Paul, Albert Péron (un livret de 30 francs et un prix
de 25 francs), Louis Péron (un livret de 25 francs). François Plouet,
Jean Quéré, Marcel Taniou, Joseph Thomas, Auguste Toullec, Edouard Velly.
Ecole publique de filles du bourg 14 présentées, 14 reçues.
Jacqueline Bopp (un livret de 30 francs par l'Amicale scolaire laïque
de Crozon et un livret de 25 francs par la délégation cantonale), Thérèse
Cévaër, Françoise Chapalain, Anne-Marie Guéguéniat, Louise Kermel, Lucienne
Kermel, Jeanne Lastennet, Yvette Lescop, Louise Marchand (un livret de
25 francs par M. Le Goff. de Crozon), Marie Marzac (un livret de 25 francs
par l'Amicale scolaire laïque de Crozon), Anne-Marie Le Moal, Christiane
Palud, Simone Rlou, Germaine Roudaut.
Toutes les écoles de Crozon passent les épreuves à l'école Jean Jaurès.
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