Haut du porche du fort du Toulinguet.
Les boulets sont d'abord en pierre puis en fonte et enfin en fer. Très longtemps, ils sont pleins et ont pour seul but de frapper la cible pour la briser ou la mutiler. En 1795, le boulet est creux et contient de la poudre pour exploser au contact de la cible. L'obus prendra la relève en tant que projectile explosif, plus précis, puissant et destructeur au 19ème siècle.
Des fortifications du temps des boulets et que les obus détruisaient aisément. Le fort du Toulinguet ne semble pas avoir vu le temps passer en compagnie de sa tour modèle 1811.
Des boulets de canon, la presqu'île de Crozon en a vu tirer de tous les calibres (4, 8, 12, 16, 24, 30, 36 livres) de marine jusqu'en 1814. En effet, les canons étaient récupérés des navires de guerre pour équiper la côte. Fort heureusement, bien des tirs étaient des tirs d'exercice sans conséquence. Les fonds marins ont récolté les projectiles les plus variés que la nature s'est chargée de recouvrir pour les dissimuler comme par pudeur.
Le mot de Révolution française nous fait d'abord penser à la prise de la Bastille mais dans les terres lointaines comme peuvent l'être celles de la presqu'île le grand chambardement est venu de la défaite de la bataille navale de Trafalgar (1805) qui a imposé à l'Empire de renforcer abondamment sa défense côtière. La France dispose partout sur son littoral de 178 compagnies de canonniers garde-côtes soit 21 132 sous officiers et soldats du rang et 356 officiers jusqu'en 1813. Les Presqu'îliens n'avaient jamais vu autant d'agitation et de troupes. Jusqu'ici, les milices civiles assumaient la surveillance côtière. Les batteries étaient éparses, mal gardées et leur rôle était purement symbolique.
L'abondance d'armement n'assurait pourtant pas la qualité du service : les batteries multiples disposaient de canons de toutes provenances y compris étrangères avec des boulets de récupération dont les calibres d'origine douteuse ne convenaient pas forcément. Les canoniers savaient qu'en cas de coup dur, ils risquaient plus leur peau avec leur propre artillerie qu'avec celle de l'ennemi.
1814, revirement complet. Napoléon 1er a abdiqué. Les canonniers sont renvoyés dans leurs foyers, licenciés et humiliés pour les Bonapartistes, soulagés pour les sympathisants Royalistes ou pacifistes. Les batteries sont désarmées.
Les années passent dans une paix jamais connue jusqu'ici.
1841, la Commission Mixte d'Armement des Côtes, de la Corse et des Iles précise de nouveaux contours de la défense côtière sous les ordres du général de la Hitte. Trois catégories de pièces d'artillerie sont sélectionnées : les canons longs de 30 livres (futurs canons de 164,7mm de marine), les obusiers de 22 cm qui intègrent les premiers projectiles explosifs, et enfin les mortiers lourds de 32 cm. Quant aux batteries, fini l'éparpillement. 10 sites sont reconnus stratégiques : Trémet, la Fraternité, les Capucins, Kerviniou, Cornouaille, Robert, la Pointe des Espagnols, Roscanvel, l'Ile Longue et Lanvéoc.
Les réduits de type 1846 apparaissent comme la pointe de la défense moderne...
1858, la crise de l'artillerie rayée est un premier bouleversement technique hautement dangereux pour une artillerie de côte protégée par des infrastructures immédiatement obsolètes. La pierre en tant que matériau de construction explose à l'impact. Les obusiers rayés dont l'usage est soutenu par le général Jean Ernest Ducos de La Hitte ont une puissance et une précision de feu inégalée. Quoiqu'il en soit les boulets simples, à chaines, à ramés, rougis au feu ne sont plus dans la bataille.
La défense côtière avant 1939
Batteries : Basse de Cornouaille - Haute de Cornouaille - Trez Rouz - Capucins - Kerbonn - Kerviniou - Pen-Hir - Tremet - Ty-Du - Stiff - Haute Pointe des Espagnols - Petit Gouin - Sud des Capucins - Batteries hautes des Capucins - Batterie de rupture ou bombardement - Batteries haute et basse du Kador (Beg ar Gador - Morgat) - Rouvalour - Batteries Est de Roscanvel - Batterie de l'île de l'Aber
Casernement de la pointe des Espagnols
Corps de Garde 1846 : Aber - Camaret - Kador - Postolonnec - Roscanvel - Rulianec
Les forts : Fraternité - Landaoudec - Lanvéoc - Toulinguet
Poste d'inflammation des torpilles
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