Emabase de mât à Kerviniou.
La batterie de Kerviniou a conservé les vestiges de son mât. A cette époque, certains signaux sont surdimensionnés dans les brouillards pour remplacer le système Depillon qui nécessite une bonne visibilité atmosphérique.
Les pins fournissaient les mâts.
Chaque signal était symbolisé sur les cadastres de 1840 par un pavillon bleu sur la parcelle concernée. Dans la seule presqu'île de Roscanvel, derrière les lignes de Quélern, 26 signaux - mâts à pavillon - s'étalaient de la côte Ouest à la côte Est avec quelques mâts intermédiaires en pleine terre pour la transmission de côte à côte. Le dispositif couvrait toute la presqu'île de Crozon de sorte que toute personne circulant localement pouvait apercevoir ces mâts partout où elle se trouvait. Le sentiment de vivre dans une zone militarisée était concret.
Le mât à pavillon(s) était un signal envoyé aux mâts des
alentours ou un signal envoyé à la navigation au large. Un poteau (ou
plusieurs – 3 bâtons de pavillons à la pointe de Cornouaille vers 1760
par exemple), souvent en sapin parce que le résineux produit une grume
rectiligne, était planté dans le sol avec un équerrage de soutien en chêne
au 18ème siècle et une embase en maçonnerie au 19ème siècle si la hauteur
le réclamait.
Quelques signaux principaux étaient accompagnés d'un poste de signaux
(petite maison) occupé par un sergent canonnier guetteur et transmetteur.
Dans certaines batteries, les artilleurs formés assuraient le service
de transmission. Ce type de signal était alors considéré comme secondaire
et n'émettait qu'en cas d'incursion ou d'urgence. L'autre usage était
de répondre à un vaisseau de la marine au large comme quoi il était identifié
par ses propres pavillons et qu'il pouvait ainsi rentrer à Brest sans
essuyer un tir de batterie. Envers un vaisseau allié ou neutre, les messages
avaient plutôt un caractère de sécurité ou informatif...
Dans tous les cas, chaque signal disposait de drapeaux, fanions sous des
formes et des couleurs variables – jeux de pavillons. Chacun sa signification
et la combinaison de certains personnalisait le message. Avec le temps,
les flammes de tissus colorés s'allongèrent, se multiplièrent pour donner
des précisions à chaque message. Les mâts grandirent jusqu'à 12 m en moyenne
et quelques exceptions à 18 m. La multiplication des mâts fut telle que
l'on en trouvait un durant la période révolutionnaire sur le clocher de
l'église de Crozon. Ce mât de frégate restait en faction sans usage constant
au delà de 1860 – propriété de la marine.
Dans le cas d'une intrusion ennemie, en l'absence de visibilité, on donnait
du canon sous des procédures établies pour avertir les garnisons avoisinantes.
Dans une situation de bon fonctionnement, un débarquement anglais dans
la Baie de Douarnenez était connu à Brest en une heure par les mâts à
pavillon. Certains officiers restaient tout de même dubitatifs quant à
la transmission du message estimant que les mâts signaux étaient trop
distants. De nuit ou en cas de non visibilité due aux brumes maritimes,
le canon prenait le relais ou si la topographie le permettait, un point
haut était prévu pour faire un feu.
Durant des décennies, il y eut des fausses alertes, des gardiens absents
de leurs postes ou ivres... La signification des signaux était sensée
être secrète. Des espions Anglais rivalisaient d'ingéniosité pour en savoir
un peu plus. Vol des pavillons, séquestration et enlèvement d'un gardien...
Les codes des pavillons étaient cependant changés régulièrement mais invariablement,
les Anglais attaquaient les signaux stratégiques et emportaient les pavillons
et les codes correspondants.
Ratages nombreux, vigies peu fiables, coûts d'entretien et salariaux élevés,
changement des drisses (cordages) étaient une dépense récurrente. Enfin
la communication extrêmement réduite à quelques messages peu variés limitait
l'attraction du principe de fonctionnement.
Les sémaphores première génération (à partir de 1805) usant du système
Depillon réduisirent le rôle des « gaules » sans pour autant les supprimer
d'autant que certains navires communiquaient avec la terre par pavillons
avant la généralisation de la TSF... Les gardiens de signaux furent mis
à l'écart, des gardes-côtes prirent les commandes des bras articulés dans
les sémaphores. Les gaules furent interdites un temps (1815) mais jamais
complètement supprimées. Certains mâts restèrent en service mais se dégradèrent.
A partir de 1865, proche des électro-sémaphores (version 1861) avec signaux
Depillon, il fut décidé de relever un mât à pavillons mais cette fois
les 13 pavillons, les 4 flammes et guidon abandonnèrent toute vocation
militaire. Tout était drissé sur un mât à vergue et corne unique. Les
cordages étaient multiples et le langage était civil à destination de
la marine marchande.
L'usage des signaux maritimes par pavillons existe encore aujourd'hui
dans les marines du monde avec le langage international.
La défense côtière avant 1939
Lunette à micromètre G de côte
Les postes de télémétrie Audouard 1880 : Kerviniou - Capucins Sud réemployé - Capucins Sud - Capucins - Capucins Nord - Stiff - Espagnols Sud - Espagnols.
Poste d'observation 1920 de Cornouaille
Batteries : Basse de Cornouaille - Batterie de Beaufort - Vieille Batterie - Haute de Cornouaille - Poul Dû - Mort Anglaise - Capucins - Kerbonn + projecteur - Kerviniou - Pen-Hir - Tremet - Ty-Du - Portzic - Stiff - Pourjoint - Haute Pointe des Espagnols - Petit Gouin - Sud des Capucins - Batteries hautes des Capucins - Batterie de rupture ou bombardement - Batteries haute et basse du Kador (Beg ar Gador - Morgat) - Rouvalour - Batteries Est de Roscanvel - Batterie du Run / Pont-Scorff - Batterie de l'île de l'Aber - Batterie extérieure de la Tour Vauban
Cabines téléphoniques de batterie
Casernement bas de la Pointe des Espagnols
Casernement haut de la Pointe des Espagnols
Fortifications de la Pointe des Espagnols
Corps de Garde 1846 : Aber - Camaret - Kador - Postolonnec - Roscanvel - Rulianec
Loi de déclassement des corps de garde 1846
Loi du 17 juillet 1874 - système Séré de Rivières
Les forts : Fraternité - Landaoudec - Lanvéoc - Toulinguet - Crozon
Poste d'inflammation des torpilles
Repère d'Entrée de Port R.E.P.
Canon de 95mm Lahitolle Mle 1888
Histoire et évolution des calibres des canons
Abri du champ de tir de l'Anse de Dinan
L'arrivée de la téléphonie dans les postes d'observation
Château-fort de Castel bihan Poulmic
La ligne d'artillerie terrestre de 1914
Les piliers des terrains militaires
Sous-marin Nautilus de Robert Fulton
1404 la chute de l'Anglais à Lam Saoz
La défense antiaérienne avant 1939
Position de DCA en presqu'île avant 1939
Batterie de DCA de Kerguiridic
Projecteur et écoute de Pen ar Vir
Projecteur et écoute du Grand Gouin
Abri de projecteur de la Pointe des Espagnols
Station d'écoute aérienne de Messibioc
Autres positions françaises de projecteurs
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BUNKERS - MUR DE L'ATLANTIQUE 1940-1944
A la une :
Le vice-amiral
Thévenard à la Pointe du Toulinguet et aux alignements de Lagatjar.
Le maréchal
Pétain à Morgat.
Louis-Ferdinand
Céline décroché pour l'oubli !
Eugène
Boudin à Camaret-sur-Mer.
Le danger d'une baïne,
que faire ?
Le mangeur d'étamines : le Dasyte
émeraude.
Nettoyage
par criblage de la plage de Morgat.
Des marques de tracteurs
anciens qui n'existent plus ou presque.
Du nouveau dans les orties, le papillon
Carte Géographique arrive en presqu'île !
Surf
et environnement, un rapport difficile !
Une nouvelle ponte pour les gravelots
! Troisième année de reproduction dans l'extros ! 2 poussins au 2 mai !
Cherche infos sur le
"réservoir" de Camaret ! Merci de votre aide.
Les risques
technologiques en Presqu'île de Crozon.
Le remorqueur
Abeille Bourbon dans l'anse de Camaret.
Les anciennes carrières
de la presqu'île.
La batterie
de "la Mort Anglaise".
Le monument
aux Morts d'Argol : le grand déplacement !
L'histoire des échaliers
des enclos paroissiaux.
La position allemande du Marros
pour défendre le pont de Térénez.
Les urinoirs
d'Argol, une affaire d'Etat !
La géomatique
surveille le recul des falaises en presqu'île de Crozon.
Les vapeurs du transport
aérien, une calamité que les anciens avaient prévue.
L'activité humaine contre nature : fauchage
des prunelliers et polystyrène indésirable.
Araignée Epeire
concombre : la belle verte !
Fourmi,
le genre Formica.
L'affaire
de la rampe (rue) de la Montagne enfin éclaircie.
Flakartillerie
légère et mobile.
De la grande guerre au tir aux poulets, l'histoire du canon
de 32cm de Roscanvel.
Tournage
d'un film policier à Morgat avec la célèbre vedette Suzanne Grandais.
Le bois
du Kador, son histoire pour préparer sa découverte.
Un crime
de guerre ordinaire resté impuni.
Le pré, la rue, le Grand Café du Luxembourg.
Garenne
Goarem, les lapins du moyen-âge.
La répartition
des algues.
Les limites élastiques de la commune
de Camaret.
Bientôt le départ de la Grive
Litorne.
Les victimes du cuirassé
Danton.
L'Atalante
d'Ifremer.
La batterie
du Portzic "effacée" par une table de pique-nique.
Le sup
foil est bien là à Crozon !
Sensations fortes au rocher
de la Cormorandière.
Les vestiges d'un poste
de télémétrie Audouard à la Pointe des Espagnols.
Les défenses
allemandes de Morgat.
Le radar
pédagogique moins innocent qu'il en a l'air.
Un patrimoinne militaire sous-estimé : "la
Vieille Batterie" du 17ème siècle.
Regelbau
667.
Une ancienne batterie française devenue allemande : Pourjoint.
Le monument
aux morts de Crozon fit éructer le préfet.
Anne
Le Bastard de Mesmeur, une religieuse royaliste.
Manoir
de Lescoat des Poulmic aux Bastard !
Les trous
des bonnes-sœurs.
Attaques
des diligences à Crozon !
Le manoir
de Treyer de la famille Le Jar de Clesmeur.
Les intentions du PLUiH
de la presqu'île de Crozon.
Super-Marché
Concorde de Crozon.
La fonte des cloches
sous la Révolution.
La manoir
de Goandour de la famille de Gouandour.
De la place des femmes,
des cigarettes et des cravates dans les conseils municipaux.
Les chantiers Courté.
L'aventure du Centre
Hospitalier.
Les excursions
maritimes pour visiter les grottes de Morgat, toute une histoire.
Les cordages
marins synthétiques la fausse bonne idée.
Abri
de projecteur de DCA français redécouvert à la Pointe des Espagnols.
La batterie
extérieure de la Tour Vauban.
Un rorqual
sans queue ni tête mystérieux.
Usine
abri groupe électrogène de l'armée française de la fin du 19ème siècle.
Faire connaissance avec la limace
rouge.
Rue et impasse du Moulin
Cassé, l'ultime souvenir d'un moulin à vent camarétois.
L'exploitation des roselières pour le chaume
traditionnel.
La corvée de la buée.
La Musaraigne,
une amie du jardinier.
Bunker
634 : un blockhaus à coupole en 4 exemplaires en Roscanvel.
Remorqueur
océanique et manutention d'ancres.
Le bunker
515 neu présent en presqu'île de Crozon.
Un câblier
"français" dans l'anse de Morgat.
Un coup
de vent différemment géré.
Carrière
– Excavation militaire pour l'extraction de matériaux de construction
des batteries de côte.
Des avisos
et des hommages dans le Goulet.
Bâtiments-écoles
type Léopard BE
Le guano
à la loupe.
La grésification
des sables dunaires.
Pêche.
Le port
du Fret.
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Sondages locaux
Quel avenir pour la
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